Rechercher dans ce blog

vendredi 7 février 2014

2014 - L'envers du décor avec les Papys bricoleurs

Théâtre : l'envers du décor avec les Papys bricoleurs


Roscoff - 05 Février
Des décors toujours soignés
Sur la scène du cinéma Sainte-Barbe. 1998 : représentation des Dix petits nègres d'Agatha Christie par les comédiens de la troupe de l'Estacade. 2014 : préparation, par les mêmes, d'une comédie de Jean-Marie Chevret, Le squat. Le point commun entre les deux événements ? Les décors - toujours soignés - des Papys bricoleurs.
Renouveau du théâtre
En 1997, lorsque l'association roscovite théâtrale est née de la volonté d'une poignée de bénévoles, le choix de la pièce s'est porté sur une pièce d'Agatha Christie, jouée cinquante ans plus tôt, au même endroit, alors salle du patronage. La troupe de l'Estacade l'a interprétée en 1998. Avec elle, un groupe de l'ombre se formait pour créer l'ambiance. Christian Bulteau, 83 ans aujourd'hui, met déjà la main aux outils pour aider à valoriser les décors, montés en une nuit par deux membres de l'association, forts occupés par ailleurs. Le public applaudira, et la presse se fera l'écho de la beauté de l'ensemble.
Un duo bricoleur
Le théâtre a pris sa place et les décors ont changé sous les coups de mains providentiels de Claude Almain, Bruno Veilhan et l'arrivée de Jean-Pierre Bulher, en 2006. Si Christian Bulteau était infirmier durant sa vie active, Jean-Pierre Bulher, 79 ans désormais, a fréquenté l'école nationale et supérieure d'Art-Déco à Paris, avant une carrière dans la publicité. Chaque année depuis, à compter du mois de janvier, les deux Papys bricoleurs se retrouvent derrière l'écran du cinéma pour ériger des murs. En ce moment, ceux d'un appartement qui accueillera Le squat.
Des souvenirs et du plaisir
Loin de se plaindre, ils se racontent encore les tourments rencontrés quand les comédiens ont décidé d'aller jouer à Plouescat ou encore sur l'île de Batz. Avec des décors qu'il a fallu démonter, transporter, ajuster à la taille des salles, pour un plaisir furtif.

Christian rit encore d'avoir fabriqué des lieux pour Arsenic et vieilles dentelles. Une pièce abandonnée en cours de préparation, pour laisser place à HEC et la création d'une salle de classe, quelques semaines avant la première représentation ! Les deux compères ne cherchent pas la gloire. Ils sont juste honorés que l'on pense à eux. La meilleure façon est de retrouver leurs décors, sur le site de l'ART.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire